Institutions internationales ou attrape-nigauds ?

Par Setamir
(publié par le Point et RIA Novosti)


L’expérience nous montre que dès qu’il y a crise on érige une structure « internationale » sensée « prévenir » et « guérir » pour le bien de l’Humanité.
Ce sont toujours les pays puissants souvent ex-colonisateurs qui en sont les initiateurs. Ces structures sont appelées instances de l’ONU, ONG et autres Unions auxquelles ont dresse des ‘règles’, des ‘droits’ et ‘obligations’.
Au fil du temps, des conjonctures internationales et des intérêts, ces structures ont été perverties pour devenir des auxiliaires de lobbying associatif à buts humanitaire, culturel, médiatique etc. qui s’organisent en monopole capables d’imposer leur objectifs, leur idéologie.
Pour ce faire, il ne lésine sur aucun moyen pour façonner la pensée en l’influençant ou en la manipulant.
Pour assurer leur crédibilité ils opèrent dans des pays à Histoire continue et en infiltrant les organisations, moyens efficaces pour contrôler tous les espaces d’expression et d’action.
La Cour pénale internationale n’échappe pas à leur influence. Sous couvert d’un droit international ratifié par les Etats pour se protéger des éventuelles agressions et injustices, surtout les pays pauvres dont les richesses sont convoitées, ces institutions sont devenues des instruments de chantage aux « Droits de l’homme » à la « Liberté» etc. susceptible de « sanctions internationales » ou carrément l’inculpation et l’arrestation d’un chef d’Etat même en exercice.
En somme « vous faites ce que je vous dicte sinon la trique ». On est donc dans le même esprit colonialiste prédateur mais drapé de prétextes « humains » et couvert par la « légalité ». Le « Droit d’ingérence humanitaire » en est l’expression. Les pays visés par ce « nouvel ordre » doivent comprendre qu’ils cautionnent par une « adhésion » des structures sournois, des attrape-nigauds visant à perpétuer des intérêts, des privilèges, par des jeux pervers sur des principes humanistes dont ils sont loin d’en accepter l’instauration dans ces contrées « utiles ».