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Union pour la Méditerranée (UPM)

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Union pour la Méditerranée (UPM) Empty Union pour la Méditerranée (UPM)

Message  setamir Dim 29 Juin - 22:50

Union pour la Méditerranée : l'Algérie entretient le suspense

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 22.06.08

Malgré les plaidoyers répétés de François Fillon, en visite officielle en Algérie, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a refusé de se prononcer, dimanche 22 juin, sur sa participation, le 13 juillet à Paris, au sommet constitutif de l'Union pour la Méditerranée (UPM). Alors qu'un journaliste interrogeait le premier ministre français sur la venue de M. Bouteflika au sommet de l'UPM, le dirigeant algérien a répondu lui-même, laconique : "Chaque chose en son temps."
Avant de donner sa réponse sur ce sujet cher à Nicolas Sarkozy, Alger réclame des "clarifications" sur un projet "flou" dont elle craint qu'il ne couvre une "normalisation rampante" avec Israël, où le chef de l'Etat français est attendu dimanche. Les Algériens s'irriteraient également de la place dévolue au Maroc et à la Tunisie dans la future organisation méditerranéenne. L'Egypte a été choisie pour la vice-présidence, le Maroc serait pressenti pour le secrétariat et la Tunisie a été évoquée pour abriter le siège de l'UPM.
François Fillon n'a eu de cesse, durant sa visite de deux jours, de convaincre les autorités algériennes de l'utilité de l'UPM pour désamorcer les tensions au Proche-Orient. "Il n'y a aucune chance de résoudre les problèmes de la Méditerranée si on ne se parle pas", a-t-il déclaré samedi devant des étudiants algériens, avant de se féliciter du "climat de très grande franchise" qui règne dans les relations franco-algériennes. Même si le plaidoyer a été appuyé, l'objectif de la visite de M. Fillon n'était pas de "décrocher la timbale", souligne-t-on dans la délégation française, où l'on prend en compte les incertitudes liés à la santé d'Abdelaziz Bouteflika.

ACCORDS NUCLÉAIRES ET MILITAIRES

Le numéro un libyen Mouammar Khadafi, qui dénonce l'UPM comme un "affront" aux pays de la rive Sud, est pour l'heure le seul dirigeant arabe décidé à boycotter le sommet du 13 juillet.
Si François Fillon repart sans l'assurance de la visite d'Abdelaziz Bouteflika, le rapprochement militaire et nucléaire opéré sous son égide devrait, dans un premier temps, satisfaire les intérêts économiques français. Les autorités algériennes comptent acquérir quatre frégates multimissions Fremm, assemblées par le groupe de défense naval DCNS, dont deux seraient construites en Algérie , a-t-on confirmé dans l'entourage du premier ministre.
Des négociations sont également engagées avec le spécialiste de l'électronique de défense Thales. Eurocopter serait sur les rangs pour la vente d'hélicoptères, mais elle est notamment confrontée à la concurrence des Super-Lynx d'Agusta Westland, société contrôlée par l'italien Finmeccanica. Samedi, Paris et Alger avaient signé un accord sur le nucléaire civil.
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/06/22/union-pour-la-mediterranee-l-algerie-entretient-le-suspense_1061469_3212.html?xtor=RSS-3208

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Réunion du 13 juillet à Paris sur l’UPM : Le ni oui ni non de Bouteflika

Journal El Watan du 23 juin 2008

Par Faycal Metaoui
Le Premier ministre français, qui a achevé hier une visite de deux jours à Alger, n’a pas eu la réponse qu’il voulait du président algérien sur sa présence ou pas au sommet fondateur de l’union pour la Méditerranée (UPM), prévu le 13 juillet 2008 à Paris, après plus de 140 minutes de discussion. C’est du moins ce qui se dégage de ses propos tenus hier au salon d’honneur de l’aéroport international d’Alger, lors d’un bref point de presse, même si, au fond, on ne s’attendait pas à une réponse immédiate du chef d’Etat algérien.
Avant l’arrivée de François Fillon et de Abdelaziz Belkhadem, son homologue algérien, les reporters spéculaient sur une phrase courte lancée le matin par Abdelaziz Bouteflika après l’audience accordée au Premier ministre français. « Chaque chose en son temps », a répondu Bouteflika à une question d’un confrère du Monde sur sa participation ou non au sommet de l’UPM. Des journalistes y voient une confirmation, d’autres pensent le contraire. François Fillon, lui, a usé d’un langage prudent pour répondre à une interrogation sur la participation du chef d’Etat algérien au sommet de l’UPM, qualifiée « d’union politique » dans une précédente déclaration. « Je ne vais pas vous étonner pour vous dire que je ne suis pas le porte-parole du président Bouteflika. C’est à lui de répondre à cette question », a déclaré François Fillon qui semblait avoir préparé sa réponse. « Le président Bouteflika m’a assuré du soutien de cette initiative, d’inspiration française. Nous avons consacré beaucoup de temps à en discuter (...). Je me réjouis que ce projet ait reçu de la part du président Bouteflika un bon accueil qui va permettre de créer progressivement une coopération efficace », a-t-il ajouté.
Les réserves de Belkhadem
Dans l’entourage français, on perçoit plutôt bien l’attitude du président algérien puisque, contrairement au Libyen Mouammar El Kadhafi, Bouteflika n’a pas dit non à l’UPM. De son côté, Abdelaziz Belkhadem a ajouté une couche au suspense actuel. « On ne sait pas s’il faut s’adresser à Paris ou à Bruxelles pour parler de cette construction pour la Méditerranée », a-t-il lancé. Depuis mars 2008, le projet initial du président Nicolas Sarkozy a été repris en main par la Commission européenne, après pression de l’Allemagne, pour devenir une version améliorée du processus euro-méditerranéen de Barcelone qui avait été lancé en 1995. Selon lui, il était possible de faire des projets dans le bassin occidental de la Méditerranée et d’autres dans le bassin oriental, « projets à géométrie variable », dans la première version de l’union de la Méditerranée. « Le projet de l’UPM est différent du premier avec l’entrée des pays de l’Union européenne », a constaté le chef du gouvernement. Selon François Fillon, rien n’a encore été décidé sur la future architecture de l’UPM. Pourtant il a lui-même annoncé, lors d’une rencontre samedi avec les étudiants de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), que la coprésidence sera assurée par l’Egypte.
Le siège du secrétariat de l’UPM est négocié entre plusieurs pays dont Malte et la Tunisie. La structure de l’UPM sera, selon François Fillon, discutée lors du sommet des chefs d’Etat de juillet prochain. « Les candidatures sont sur la table et aux chef d’Etat de décider ensemble. D’où l’importance de la présence de l’Algérie à cette rencontre. L’UPM ne peut se faire qu’avec l’ensemble des Etats méditerranéens. Il ne peut y avoir une UPM sans l’Algérie, sans l’Egypte, sans la Syrie, sans Israël. C’est la raison pour laquelle nous sommes attachés à ce que tous les Etats soient présents au moment du lancement de l’UPM (...). On ne veut pas d’un programme de coopération Nord-Sud. On veut une union où les deux rives sont à parts égales », a déclaré François Fillon. Les accords signés à Alger, sur la défense et le nucléaire civile, sont qualifiés de spectaculaires. Peu de détails sur l’accord militaire Mais le responsable français n’a pas voulu détailler l’accord militaire (qui a été négocié pendant cinq ans), invitant son homologue algérien à le faire. Abdelaziz Belkhadem n’a rien dit et François Fillon a eu cette petite précision : « C’est un accord de coopération globale en matière de sécurité. » Alors l’accord militaire algéro-français relève-t-il du « secret défense » ? Par contre, François Fillon a confirmé la volonté de Paris de vendre des armes à l’Algérie. « La France est disponible pour participer à l’équipement des forces armées algériennes. Ce n’est un secret pour personne. Nous discutons d’un programme de construction de frégates et de fourniture d’hélicoptères », a-t-il déclaré. D’après le quotidien économique français La Tribune, Alger cherche à acquérir des frégates multimissions Fremm, assemblées par la DCNS, entreprise de construction navale, propriété de l’Etat français à 75%. Deux frégates seraient, selon le journal, construites en Algérie. Alger veut également acheter des hélicoptères Super-Lynx d’Agusta Westland, entreprise contrôlée par l’italien Finmeccanica (l’un des dix plus grands vendeurs d’armes au monde). Le groupe français d’électronique et de défense Thalès négocie, de son côté, des contrats liés à la surveillance des frontières. L’accord sur l’utilisation de l’énergie nucléaire n’est, selon lui, pas identique à celui signé avec la Libye. « C’est un accord global devant déboucher sur la réalisation par l’Algérie de réacteurs nucléaires produisant de l’électricité. C’est une première », a-t-il précisé. « Nous voulons accroître le volume des investissements français en Algérie. Nous encourageons les grandes entreprises à y venir. Nous voulons que les PME prennent le chemin de l’Algérie », a-t-il déclaré soulignant la nécessité de mettre en œuvre, « d’une façon concrète », tous les engagements pris depuis la visite d’Etat du président Nicolas Sarkozy en décembre 2007. « Les investissements français en Algérie avancent sérieusement mais leur rythme demeure lent », a déclaré Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, cité par l’agence officielle APS. Temmar avait reçu Christine Lagarde, ministre française de l’Economie et des Finances. Avant de quitter Alger, François Fillon a lancé une invitation à son homologue algérien pour une visite à Paris.

http://www.elwatan.com/Reunion-du-13-juillet-a-Paris-sur
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