Pas HALLAL, la YADJOUDZ, pas BIEN
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Pas HALLAL, la YADJOUDZ, pas BIEN
HALLAL, PAS HALLAL, YADJOUZ, LA YADJOUDZ, BIEN, PAS BIEN !
Par Hakim Laâlam
Algérie. A quoi reconnaît-on quelqu’un qui ne fait pas carême ?
Aux menottes !
Maintenant que l’étape de la condamnation à une lourde peine de prison des non-jeûneurs est franchie, il ne faut pas s’arrêter en si «bon» chemin. Il faut aller encore plus loin les pépères ! Pas de demi-mesure, surtout pas de mesurettes. Non ! Il faut y aller franco du kamis et du djilbab. Ainsi, pour Ramadan prochain à Biskra et dans toutes les autres villes du pays qui voudront s’inspirer de ce qui s’est passé dans cette localité, j’ai toute une série de propositions en mesure de contribuer à la sérénité du climat sociétal et au repeuplement des maisons d’arrêt. Et donc, en sus de ceux qui bouffent en plein jour, je propose d’arrêter toute personne transportant des courses dans un panier, avant l’Adhan. Ben oui ! Qui nous dit que ces suspects hautement toxiques pour la sainte morale religieuse ne vont pas marquer une halte à la lisière d’une palmeraie et s’en mettre plein la panse, hein ? Et il ne faut pas se contenter de les arrêter. Il faut aussi passer au peigne fin leurs achats. S’il se trouve une bouteille prétendument de soda dans ce panier, ne vous y fiez pas. Faites analyser le liquide pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’un alcool ou d’une liqueur. S’il se trouve aussi un pâté ou un saucisson, là aussi, faites analyser. Le hallouf se cache partout. Aidons-nous les uns les autres à le débusquer. Si rien de suspect n’est trouvé dans le panier à provisions, intéressez-vous à l’haleine du gars ou de la nana. S’il ne pue pas du bec, c’est hautement suspect ! Il faut faire des prélèvements sur sa langue et analyser si les restes de boustifaille datent bien du s’hour ou s’ils sont du matin même. Cette chasse aux mécréants ne doit pas s’arrêter à un travail pré-f’tour. Après la rupture du jeûne, en post-f’tour, les brigades de sauvegarde de la morale islamique doivent sillonner les routes et rues du pays et arrêter systématiquement toute personne qui n’aurait pas son petit tapis de prière sous le bras ou sur l’épaule. Car, après la bouffe, il n’y a qu’un seul endroit où la justice tolère que l’Algérienne et l’Algérien se rendent, c’est aux Tarawih. Voilà comment la religion et la morale seront vaillamment défendues contre l’invasion rampante des judéo-chrétiens, des laïco-communistes et des adeptes de Krishna infiltrés chez nous à la faveur de la dernière éclipse lunaire. Sus aux impies ! La victoire finale est au bout du bûcher. En attendant, fumons du thé hallal et restons pieusement éveillés à ce cauchemar casher qui continue.
H. L.
NB: Les mis en cause ont été acquittés par la cour d'appel.
Par Hakim Laâlam
Algérie. A quoi reconnaît-on quelqu’un qui ne fait pas carême ?
Aux menottes !
Maintenant que l’étape de la condamnation à une lourde peine de prison des non-jeûneurs est franchie, il ne faut pas s’arrêter en si «bon» chemin. Il faut aller encore plus loin les pépères ! Pas de demi-mesure, surtout pas de mesurettes. Non ! Il faut y aller franco du kamis et du djilbab. Ainsi, pour Ramadan prochain à Biskra et dans toutes les autres villes du pays qui voudront s’inspirer de ce qui s’est passé dans cette localité, j’ai toute une série de propositions en mesure de contribuer à la sérénité du climat sociétal et au repeuplement des maisons d’arrêt. Et donc, en sus de ceux qui bouffent en plein jour, je propose d’arrêter toute personne transportant des courses dans un panier, avant l’Adhan. Ben oui ! Qui nous dit que ces suspects hautement toxiques pour la sainte morale religieuse ne vont pas marquer une halte à la lisière d’une palmeraie et s’en mettre plein la panse, hein ? Et il ne faut pas se contenter de les arrêter. Il faut aussi passer au peigne fin leurs achats. S’il se trouve une bouteille prétendument de soda dans ce panier, ne vous y fiez pas. Faites analyser le liquide pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’un alcool ou d’une liqueur. S’il se trouve aussi un pâté ou un saucisson, là aussi, faites analyser. Le hallouf se cache partout. Aidons-nous les uns les autres à le débusquer. Si rien de suspect n’est trouvé dans le panier à provisions, intéressez-vous à l’haleine du gars ou de la nana. S’il ne pue pas du bec, c’est hautement suspect ! Il faut faire des prélèvements sur sa langue et analyser si les restes de boustifaille datent bien du s’hour ou s’ils sont du matin même. Cette chasse aux mécréants ne doit pas s’arrêter à un travail pré-f’tour. Après la rupture du jeûne, en post-f’tour, les brigades de sauvegarde de la morale islamique doivent sillonner les routes et rues du pays et arrêter systématiquement toute personne qui n’aurait pas son petit tapis de prière sous le bras ou sur l’épaule. Car, après la bouffe, il n’y a qu’un seul endroit où la justice tolère que l’Algérienne et l’Algérien se rendent, c’est aux Tarawih. Voilà comment la religion et la morale seront vaillamment défendues contre l’invasion rampante des judéo-chrétiens, des laïco-communistes et des adeptes de Krishna infiltrés chez nous à la faveur de la dernière éclipse lunaire. Sus aux impies ! La victoire finale est au bout du bûcher. En attendant, fumons du thé hallal et restons pieusement éveillés à ce cauchemar casher qui continue.
H. L.
NB: Les mis en cause ont été acquittés par la cour d'appel.
setamir- Aspirant
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Date d'inscription : 29/06/2008
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