poésie divers
2 participants
Page 1 sur 1
poésie divers
un poème écrit par Tristan Bernard a la fin de sa vie(84ans)
pour une jeune femme.
Chacun de ses beaux yeux était un tel prodige,
que le plus grd prodige était qu'ils fussent deux.
il ne manquait jamais d'humour!
et ce sonnet ravissant datant de la guerre 14-18
Dans le grd parc tout nu d'hiver j'ai ramassé
un pigeon voyageur tombé près des érables.
A son aile , un billet, deux mots indéchiffrables
message de héros ,lettre de fiancé?..........
Qui sait ce qu'il portait dans la tourmente affreuse?
Sûrement un secret poignant,quoi qu'il contînt,
le salut d'une armée attendant son destin,
ou de gentils serments pour le vierge amoureuse.
Quels yeux fouillaient le ciel uniformément blanc?
Ceux des chefs anxieux? ou le regard dolent
de l'amante évoquant les choses de naguère?
qui le sait?qui jamais le saura? tout songeur,
j'ai contemplé la nuit en maudissant la guerre
et nous avons mangé le pigeon voyageur.
pour une jeune femme.
Chacun de ses beaux yeux était un tel prodige,
que le plus grd prodige était qu'ils fussent deux.
il ne manquait jamais d'humour!
et ce sonnet ravissant datant de la guerre 14-18
Dans le grd parc tout nu d'hiver j'ai ramassé
un pigeon voyageur tombé près des érables.
A son aile , un billet, deux mots indéchiffrables
message de héros ,lettre de fiancé?..........
Qui sait ce qu'il portait dans la tourmente affreuse?
Sûrement un secret poignant,quoi qu'il contînt,
le salut d'une armée attendant son destin,
ou de gentils serments pour le vierge amoureuse.
Quels yeux fouillaient le ciel uniformément blanc?
Ceux des chefs anxieux? ou le regard dolent
de l'amante évoquant les choses de naguère?
qui le sait?qui jamais le saura? tout songeur,
j'ai contemplé la nuit en maudissant la guerre
et nous avons mangé le pigeon voyageur.
rosinette- Lieutnant
- Nombre de messages : 419
Age : 79
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: poésie divers
Chanson
Les hirondelles sont parties.
Le brin d'herbe a froid sur les toits ;
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon bûcheron, coupe du bois.
Les hirondelles sont parties.
L'air est dur, le logis est bon.
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon charbonnier, fais du charbon.
Les hirondelles sont parties.
L'été fuit à pas inégaux ;
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon fagotier, fais des fagots.
Les hirondelles sont parties.
Bonjour, hiver ! bonsoir, ciel bleu !
Il pleut sur les touffes d'orties.
Vous qui mourez, faites du feu.
Victor Hugo
Les hirondelles sont parties.
Le brin d'herbe a froid sur les toits ;
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon bûcheron, coupe du bois.
Les hirondelles sont parties.
L'air est dur, le logis est bon.
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon charbonnier, fais du charbon.
Les hirondelles sont parties.
L'été fuit à pas inégaux ;
Il pleut sur les touffes d'orties.
Bon fagotier, fais des fagots.
Les hirondelles sont parties.
Bonjour, hiver ! bonsoir, ciel bleu !
Il pleut sur les touffes d'orties.
Vous qui mourez, faites du feu.
Victor Hugo
renal- Aspirant
-
Nombre de messages : 242
Age : 57
Localisation : saint denis
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: poésie divers
Recette
Pour écrire un poème
J'écoute ma bohème
Et prends négligemment
Un sentiment.
Je lui laisse un domaine
Qui le met à la peine
Pour voir s'il va me faire
Un beau mystère.
Quand il m'a fort ému
Il faut que je remue
Avant l'apparition
D'une émotion.
Je trempe alors ma plume
Au milieu de l'écume
Et la fais ondoyer
Pour m'envoûter.
Rappelant mes désirs
Je n'ai plus qu'à écrire
Avec beaucoup de soin
Le mot de fin.
(Maurice des Ulis)
L'hiver
L'hiver est arrivé.
Il a tout investi
Couvrant d'un grand tapis
Et les champs et les prés
Enrobant de gelée
Les arbres et les haies
Et dans un ciel défait
Gravant une traînée.
(Maurice des Ulis)
Chanson
J'aimerais que mes vers
Deviennent une chanson
Dont on fredonne l'air
Sans connaître son nom.
Que les mots se marient
Aux rythmes et aux sons
Et que cette alchimie
Submerge la raison.
Que musique et poème
Dans un même abandon
Ne fassent plus qu'un thème
Et nous mènent au frisson.
(Maurice des Ulis)
Pour écrire un poème
J'écoute ma bohème
Et prends négligemment
Un sentiment.
Je lui laisse un domaine
Qui le met à la peine
Pour voir s'il va me faire
Un beau mystère.
Quand il m'a fort ému
Il faut que je remue
Avant l'apparition
D'une émotion.
Je trempe alors ma plume
Au milieu de l'écume
Et la fais ondoyer
Pour m'envoûter.
Rappelant mes désirs
Je n'ai plus qu'à écrire
Avec beaucoup de soin
Le mot de fin.
(Maurice des Ulis)
L'hiver
L'hiver est arrivé.
Il a tout investi
Couvrant d'un grand tapis
Et les champs et les prés
Enrobant de gelée
Les arbres et les haies
Et dans un ciel défait
Gravant une traînée.
(Maurice des Ulis)
Chanson
J'aimerais que mes vers
Deviennent une chanson
Dont on fredonne l'air
Sans connaître son nom.
Que les mots se marient
Aux rythmes et aux sons
Et que cette alchimie
Submerge la raison.
Que musique et poème
Dans un même abandon
Ne fassent plus qu'un thème
Et nous mènent au frisson.
(Maurice des Ulis)
renal- Aspirant
-
Nombre de messages : 242
Age : 57
Localisation : saint denis
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: poésie divers
Bonsoir à tous, me revoilà avec un poème que j'ai appris quand j'étais petite!!!
L'île lointaine
Je suis né dans une île amoureuse du vent
Où l'air à des odeurs de sucre et de vanille
Et que berce au soleil du tropique mouvant
Les flots tièdes et bleus de la ... Martinique
Sous les brises au chant des arbres familiers
J'ai vu les horizons où planent les frégates
Et respirer l'encens sauvage des halliers
Dans ses forêts pleines de fleurs et d'aromates
Cent fois je suis monté sur ses mornes en feu
Pour voir à l'infini la mer splendide et nue
Ainsi qu'un grand désert mouvant de sable bleu
Border la perspective immense de la vue
A l'heure où sur les pics s'allument les boucans
Un hibou miaulait au cœur de la montagne
Et j'écoutais pensif au pied des noirs volcans
L'oiseau que la chanson de la nuit accompagne
Contre ses souvenirs en vain je me défends
Je me souviens des airs que les femmes créoles
Disent au crépuscule à leurs petits enfants
Car ma mère autrefois m'en appris les paroles
Et c'est pourquoi toujours mes rêves reviendront
Vers ses plages en feu ceintes de coquillages
Vers les arbres heureux qui parfument ses monts
Dans les balancement des fleurs et des feuillages
Et c'est pourquoi du temps des hivers lamentables
Où des orgues jouaient au fond des vieilles cours
Dans les jardins de France où meurent les érables.
J'ai chanté ses forêts qui verdissent toujours.
O charme d'évoquer sous le ciel de Paris
Le souvenir pieux d'une enfance sereine
Et dans un Luxembourg aux parterres flétris
De respirer l'odeur d'une Antilles lointaine
O charme d'aborder en rêve au sol natal
Où pleure la chanson des longs filaos tristes
Et de revoir au fond du soir occidental
Flotter la lune rose au faîte des palmistes!
Daniel THALY
L'île lointaine
Je suis né dans une île amoureuse du vent
Où l'air à des odeurs de sucre et de vanille
Et que berce au soleil du tropique mouvant
Les flots tièdes et bleus de la ... Martinique
Sous les brises au chant des arbres familiers
J'ai vu les horizons où planent les frégates
Et respirer l'encens sauvage des halliers
Dans ses forêts pleines de fleurs et d'aromates
Cent fois je suis monté sur ses mornes en feu
Pour voir à l'infini la mer splendide et nue
Ainsi qu'un grand désert mouvant de sable bleu
Border la perspective immense de la vue
A l'heure où sur les pics s'allument les boucans
Un hibou miaulait au cœur de la montagne
Et j'écoutais pensif au pied des noirs volcans
L'oiseau que la chanson de la nuit accompagne
Contre ses souvenirs en vain je me défends
Je me souviens des airs que les femmes créoles
Disent au crépuscule à leurs petits enfants
Car ma mère autrefois m'en appris les paroles
Et c'est pourquoi toujours mes rêves reviendront
Vers ses plages en feu ceintes de coquillages
Vers les arbres heureux qui parfument ses monts
Dans les balancement des fleurs et des feuillages
Et c'est pourquoi du temps des hivers lamentables
Où des orgues jouaient au fond des vieilles cours
Dans les jardins de France où meurent les érables.
J'ai chanté ses forêts qui verdissent toujours.
O charme d'évoquer sous le ciel de Paris
Le souvenir pieux d'une enfance sereine
Et dans un Luxembourg aux parterres flétris
De respirer l'odeur d'une Antilles lointaine
O charme d'aborder en rêve au sol natal
Où pleure la chanson des longs filaos tristes
Et de revoir au fond du soir occidental
Flotter la lune rose au faîte des palmistes!
Daniel THALY
renal- Aspirant
-
Nombre de messages : 242
Age : 57
Localisation : saint denis
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: poésie divers
Je m’habitue
Je m'habitue doucement
Ne vous en faites pas trop
Je m'habitue je m'habitue
J’ai à peine une larme à l'œil
À peine un léger battement de cœur
Je m'habitue aux cheveux qui tombent
À mes yeux qui baissent
Je m'habitue doucement
À la lumière moins forte
Je marche plus lentement
Beaucoup plus doucement
Ne vous en faites pas trop
Mon cœur bat plus fort plus vite
Mais je m'habitue doucement
Je laisse tomber lentement
Les masques qui me cachaient
Je me dénude lentement
J’ai à peine une larme à l'œil
À peine un léger sanglot
Mon cœur de pierre s'adoucit
Mon cœur de chair est là
Sous ma carapace
Doucement je le montre
Lentement les décors tombent
Et me voici fragile
Debout devant vous
La tendresse s'écoulant
De la plaie
De mon cœur d'enfant.
(André Daigneault)
Je m'habitue doucement
Ne vous en faites pas trop
Je m'habitue je m'habitue
J’ai à peine une larme à l'œil
À peine un léger battement de cœur
Je m'habitue aux cheveux qui tombent
À mes yeux qui baissent
Je m'habitue doucement
À la lumière moins forte
Je marche plus lentement
Beaucoup plus doucement
Ne vous en faites pas trop
Mon cœur bat plus fort plus vite
Mais je m'habitue doucement
Je laisse tomber lentement
Les masques qui me cachaient
Je me dénude lentement
J’ai à peine une larme à l'œil
À peine un léger sanglot
Mon cœur de pierre s'adoucit
Mon cœur de chair est là
Sous ma carapace
Doucement je le montre
Lentement les décors tombent
Et me voici fragile
Debout devant vous
La tendresse s'écoulant
De la plaie
De mon cœur d'enfant.
(André Daigneault)
renal- Aspirant
-
Nombre de messages : 242
Age : 57
Localisation : saint denis
Date d'inscription : 06/06/2008
Re: poésie divers
André Daigneault
Ne vous plaignez pas trop..,
Ne vous plaignez pas trop d'avoir un cœur de chair
Vos yeux seront plus beaux quand vous aurez pleuré
II naîtra de vos pleurs comme un fruit de la terre
Une fleur inconnue qu'on n'a pas respirée
Ne vous plaignez pas trop d'avoir l'âme blessée
La blessure est brûlante aux lèvres qui la touchent
II neigera des pleurs comme un miel dans la bouche
Vos mots seront plus doux votre regard lavé
Ne vous plaignez pas trop de votre sœur la mort
Vous serez cet Agneau que l'on nomme Tendresse
Et qui tremblant d'amour en face du couteau
Embrasse l'agonie comme enfant la caresse.
Ne vous plaignez pas trop..,
Ne vous plaignez pas trop d'avoir un cœur de chair
Vos yeux seront plus beaux quand vous aurez pleuré
II naîtra de vos pleurs comme un fruit de la terre
Une fleur inconnue qu'on n'a pas respirée
Ne vous plaignez pas trop d'avoir l'âme blessée
La blessure est brûlante aux lèvres qui la touchent
II neigera des pleurs comme un miel dans la bouche
Vos mots seront plus doux votre regard lavé
Ne vous plaignez pas trop de votre sœur la mort
Vous serez cet Agneau que l'on nomme Tendresse
Et qui tremblant d'amour en face du couteau
Embrasse l'agonie comme enfant la caresse.
renal- Aspirant
-
Nombre de messages : 242
Age : 57
Localisation : saint denis
Date d'inscription : 06/06/2008
Sujets similaires
» Les mots exacts pour le dire...HOMMAGE A LA POESIE
» A PROPOS DE CE GRAND MONSIEUR DE LA POESIE FRANCAISE
» A PROPOS DE CE GRAND MONSIEUR DE LA POESIE FRANCAISE
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|