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Contes et histoires philosophique

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Message  rosinette Lun 10 Nov - 12:15

chère Nicole,tes histoires sont toujours si bien choisies!
tu a le don de nous donner de la chaire de Poule! et surtout et nous rappeller que nous ne sommes pas seuls ici bas!
la vie en société doit être vécue ....tous ensemble quel que soit la couleur de peau ou la religion ! l'homme s'est de plus en plus éloigné des choses essentielles de la vie au profit du luxe ,l'égoïsme, le pouvoir!
Pourtant , combien le bonheur d'être ensemble réchauffe le coeur!
Si nous pouvons ici communiquer tous ensemble sur ce forum, pourquoi le monde a-t-il si difficile de le faire.
Plutôt que de voir dans nos différences matière a conflits, elles devraient au contraire nous montrer combien elles sont enrichissantes.
Si tous les gars du monde pouvaient se tendre la main ,et fairent une Ronde , jusqu'a demain!.............quel bel avenir auraient alors nos enfants!
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Message  mazora Dim 16 Nov - 0:25

J'ai fait mon possible pour réussir à ajouter ce lien , j'espère que cela marchera.

Contes et histoires philosophique - Page 2 324g

apparemment ça a marché !
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Message  renal Dim 16 Nov - 0:35

Je te confirme que ça marche Mazora, un beau poéme de Paul Fort, je l'ai appris à l'école quand j'étais petite. !!!!
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Message  renal Mar 18 Nov - 10:19

Un verre de lait !

Un jour, un pauvre garçon qui faisait du porte-à-porte pour payer ses études, se rendit compte qu'il ne lui restait qu'une petite pièce de monnaie, et qu'il avait très faim. Il décida de demander à manger à la prochaine maison qu'il rencontrerait. Quoi qu'il en soit, il perdit son sang froid quand une merveilleuse jeune fille vint lui ouvrir. Et au lieu de demander à manger, il demanda simplement un verre d'eau. La jeune fille pensa qu'il avait l'air affamé et elle lui apporta un grand verre de lait. Il le prit et le but aussi lentement que possible et demanda ensuite : "Qu'est-ce que je te dois ?". "Tu ne me dois rien" répondit la jeune fille, "Maman nous a appris à ne rien accepter en retour d'un service". Il répondit alors "Merci de tout coeur". Comme Howard Kelly quittait cette maison, il se sentit plus fort physiquement, mais sa foi en Dieu et en l'homme fut également fortifiée. Il avait été tout prêt de tout laisser tomber.

Des années plus tard, cette jeune fille devint très malade. Les médecins locaux étaient déconcertés. Finalement, ils l'envoyérent dans une grande ville pour que des spécialistes puissent étudier son cas très rare. Le Dr. Howard Kelly fut appelé pour la consultation, et quand il entendit le nom de la ville d'où elle venait, une étrange lueur remplit ses yeux. Il se leva immédiatement, descendit du hall vers sa chambre pour la voir. Dès qu'il entra, il la reconnut tout de suite et se détermina à faire le maximum pour la sauver.

Depuis ce jour, il donnait une attention toute particulière à ce cas. Après une longue bataille, la victoire fut acquise. Dr. Kelly demanda au service administratif de lui communiquer la facture pour donner son accord. Il y jeta un coup d'oeil et écrivit quelque chose dans le coin supérieur et la facture fut transmise à la jeune fille. Elle avait peur de l'ouvrir car elle était sûre que cela lui prendrait le reste de sa vie pour tout rembourser.

Finalement, elle l'ouvrit et quelque chose capta son attention vers le haut de la facture. Elle pouvait y lire ces mots : "Payée entièrement avec un grand verre de lait" signé Dr. Howard Kelly.

Des larmes de joie coulèrent le long de ses joues alors qu'elle priait : "Merci Seigneur, car ton amour se répand dans le coeur de l'homme"

Auteur inconnu
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Message  renal Mar 18 Nov - 15:29

L'arbre de l'humanité - Conte malgache !

"L'arbre trônait dans la plaine aride, non loin du village, depuis des temps immémoriaux. Les grands-mères et les grands-mères des grands-mères l'avaient toujours vu. On disait qu'il était aussi vieux que la Terre. On le savait magique. Des femmes trompées venaient le supplier de les venger, des hommes jaloux, en secret, cherchaient auprès de lui un remède à leur mal. Mais personne ne goûtait jamais à ses fruits magnifiques.
Pourquoi? Parce que la moitié d'entre eux était empoisonnée. Mais on ne savait laquelle : le tronc massif se séparait en deux grosses branches dont l'une portait la vie, l'autre la mort. On regardait mais on ne touchait pas.
Une année, un été chaud assécha la terre, un automne sec la craquela, un hiver glacial gela les graines déjà rabougries. La famine envahit bientôt le village. Miracle : seul sur la plaine, l'arbre demeura imperturbable. Aucun de ses fruits n'avait péri.
Les villageois affamés se dirent qu'il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s'ils goûtaient aux merveilles dorées, et la certitude de mourir de faim s'ils n'y goûtaient pas.
Un homme dont le fils ne vivait plus qu'à peine osa soudain s'avancer. Sous la branche de droite il fit halte, cueillit un fruit, ferma les yeux, le croqua et... survécut. Alors tous les villageois l'imitèrent et se ruèrent sur les fruits sains de la branche droite.
Repus, ils considérèrent la branche gauche. Avec dégoût d'abord, puis haine. Ils regrettèrent la peur qu'ils avaient eue et décidèrent de se venger en la coupant au ras du tronc.
En 2 jours, l'arbre amputé de sa moitié empoisonnée noircit, se racornit et mourut sur pied, ainsi que ses fruits."
Auteur inconnu


Que représente cet arbre, sinon le symbole de nous-mêmes ? À la fois bons et méchants, généreux et avides, emportés et sages, en quête de vérité et en proie à l'erreur, nous traversons pourtant la vie sur nos deux jambes.
Et tant que nous restons entiers, le positif se mêle en nous au négatif. C'est une preuve de bonne santé !
Y avez-vous déjà pensé ? si nous étions naturellement bons, nous n'aurions aucun mérite à le devenir...
La première étape vers le bonheur est de nous accepter tel que nous sommes, la seconde de changer ce que nous souhaitons changer en nous !
Christian Godefroy
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Message  renal Lun 24 Nov - 15:38

La vague

Je me sens triste ! dit une vague de l’océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu’elle.
Les vagues sont si grandes, si vigoureuses et moi je suis si petite, si chétive.
Une autre vague lui répondit :
Ne sois pas triste. Ton chagrin n’existe que parce que tu t’attaches à l’apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature.
Ne suis-je donc pas une vague ?"
La vague n’est qu’une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l’eau.
L’eau ?
Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l’eau, tu n’accorderas plus d’importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra.
Contes et histoires philosophique - Page 2 Hokusai-86c5a3
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Message  mazora Lun 24 Nov - 21:58

Le scorpion et le crocodile
Un scorpion cherchait à franchir une rivière. Soudain, il aperçoit un crocodile en train de nager non loin de la berge. Il l’appelle et lui demande s’il peut le prendre sur son dos pour le faire traverser.
-Oh non, rétorque le crocodile. Je te connais. Quand nous serons au milieu de la rivière, tu me piqueras et je mourrai.
-Pourquoi ferais-je une telle chose ? répond le scorpion. Si je te pique et que tu meures, je me noierai.
Le crocodile réfléchit un moment à la réponse du scorpion, puis accepte de le faire traverser. Arrivé au milieu de la rivière, le scorpion le pique. Mortellement atteint, tout juste capable de respirer, le crocodile proteste :
-Pourquoi as-tu fais ça ?
Le scorpion réfléchit quelques instants, puis, juste avant de se noyer, répond :
-Je sais, je n’ai pas pu m’empêcher. C’est dans ma nature.
Contes et histoires philosophique - Page 2 Scorpion_Big
Des contes pour nous faire réfléchir sur notre vraie nature à la fois limitée (dans la bouche du scorpion, celle-ci nous semble limitée, nous ne pouvons échapper à ce que nous sommes, c’est à la fois triste et sage) ; et illimitée (dans le regard de la vague, nous prenons conscience du potentiel énorme que nous autorise cette nature apparemment limitée).
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Message  renal Mar 25 Nov - 15:07

LES DEUX GRAINES

Deux graines reposaient l'une à côté de l'autre dans une terre fertile au printemps.
La première graine dit :
"Je veux grandir ! Je veux plonger mes racines profondément dans la terre et lancer ma tige haut dans les airs... Je veux voir mes bourgeons s'ouvrir comme des drapeaux annonçant l'arrivée du printemps... Je veux sentir le soleil réchauffer mon visage et la rosée matinale bénir mes pétales ! "
Et elle grandit !
La deuxième graine dit :
"J'ai peur. Si je plonge mes racines dans la terre, je ne sais pas ce qui m'attend dans cette obscurité. Ma tige est fragile, si j'essaie de percer la croute de terre pour m'élever dans les airs, elle risque de se briser. Et si, à peine entrouverts, un ver venait à manger mes bourgeons ? Et si je montrais ma fleur, qui sait ? Un enfant pourrait m'arracher de la terre. Non, il vaut beaucoup mieux attendre pour sortir qu'il n'y ait plus aucun danger."
Et elle attendit !
Un oiseau qui passait par là, fouillant la terre en quête de nourriture, trouva la graine qui attendait et vite la dévora.
Moralité Ceux qui ne veulent pas prendre le risque de grandir se font avaler par la vie.Patty Hansen
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Message  renal Mar 25 Nov - 15:10

UNE QUÊTE DU BOHNEUR


Un beau matin, fatigué de la vie, fatigué de lui,
Il est parti à la recherche du bonheur.
Il crut le voir et se dit qu’il pourrait le saisir
En tendant simplement la main.
En chemin, il vit dans le fossé
Le bonheur de la beauté des coquelicots, des marguerites et des bleuets.
Il s’en fit un bouquet qui aussitôt dans ses bras se dessécha et s’effeuilla.
Sûr le bonheur n’était pas là.

Un peu plus loin il vit dans une forêt,
Le bonheur et la clarté d’un rayon de soleil.
Il courut vers lui pour en être inondé.
A peine arrivé, un nuage du ciel éteignit la lumière jaillie dans le bois.
Sûr, le bonheur n’état pas là.

Enfin, oublié sur un banc,
Il fut bien étonné de trouver un violon.
Il le prit à pleine mains pour en tirer un son, mais le violon grinça pleura.
Sûr le bonheur n’était pas là.

Fatigué de lui, fatigué de la vie,
Ce soir-là, bredouille, il rentra chez lui.
Le lendemain, il repartit.

En chemin, il vit au fond du fossé un enfant qui pleurait.
Il cueillit un coquelicot, une marguerite et un bleuet
Et les lui offrit pour le consoler.

Un peu plus loin, il vit dans la forêt un vieillard qui grelottait.
Il tira le rayon du soleil vers lui pour le réchauffer.

Enfin sur le banc, il vit un jeune homme qui chantait.
Il prit le violon et fit glisser l’archet pour l’accompagner.

Le bouquet de fleurs et le sourire retrouvé de l’enfant,
Le rayon de soleil et le repos du vieillard,
La musique du violon et la mélodie du jeune homme,
Le parfumèrent
Le réchauffèrent,
Et le bercèrent
De bonheur.
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Message  renal Mer 26 Nov - 23:30

Teigne la mygale

Un conte où la laideur physique cache un grand cœur…Teigne, une mygale, horrifie les autres animaux. Et pourtant, elle va leur venir en aide, incognito…
Quelle surprise pour ceux-ci de découvrir leur bienfaitrice… !
Teigne était une grosse mygale poilue, hideuse, horrible. C’était simple, tout le monde sans exception en avait peur.
Il suffisait qu’elle pointe son nez quelque part, pour qu’aussitôt, branle-bas de combat, tout le monde s’enfuit.
Teigne avait essayé plusieurs tactiques pour approcher les gens, mais à chaque fois, cela avait échoué : l’approche tranquille lui avait valu des fuites éperdues dès qu’on l’avait aperçue… L’effet surprise, à savoir surgir soudainement accroché à son fil, juste à côté de la face du visiteur, avait quant à lui, était terrible : des cheveux hérissés, des hurlements, des trépignassions… A ne pas recommencer, assurément !
Et pourtant, Teigne était une gentille araignée. Elle ne voulait de mal à personne. Au contraire, elle rêvait d’avoir des amis, des vrais, avec qui elle aurait pu partager ses joies, ses peines et ses rires.
Mais voilà, son aspect rebutait tellement, qu’on en restait aux apparences, et qu’on ne cherchait pas à découvrir le petit être doux et sensible qui se cachait derrière son image.
Teigne errait donc, seule et triste dans la forêt, quand elle entendit un bruit de foule. Qu’est-ce donc ?
Elle s’avança discrètement, et découvrit un attroupement autour de quelque chose qu’elle n’arrivait pas à discerner. Elle grimpa sur un arbre surplombant la scène, toujours sans se montrer.
C’était un clown papillon en train de faire son spectacle. Comme il était aimable ! Comme ses couleurs étaient belles ! Et son sourire si radieux ! Un plaisir à regarder…
D’ailleurs, il n’y avait qu’à voir la foule autour de lui, captivée, admirative, intéressée… Ce n’était pas à Teigne que cela arriverait, un tel succès !
Le papillon termina son spectacle, salua le public puis s’en alla, poursuivant sa route.
Il n’était pas parti depuis deux heures que, dans la forêt, des réactions se firent entendre :
-« Ca alors ! » dit la pie Glücke, « je ne retrouve plus mes colliers brillants et ma bague dorée ! Où peuvent-ils bien être ? »
Tandis que dans la famille Lapin :
-« Mes tasses précieuses de mon arrière grand-mère, elles ont disparu ! » se désola maman Lapin.
-« Au voleur ! On a volé ma collection de plumes rares de cacatoès ! » hurla, affolé, Maître Hibou.
Stupéfaction dans la forêt ! Autant de méfaits en si peu de temps ! C’était curieux !
-« J’ai compris ! » cria un corbeau éclairé, « c’est le clown papillon qui nous a volé ! Pendant qu’il faisait son spectacle, ses complices dévalisaient nos abris… »
-« Bouh ouh ouh… » pleurnicha la pie Glücke, « je ne reverrai jamais mes chers bijoux… »
Alors Teigne, qui avait suivi du haut de son arbre tous les évènements, décida de passer à l’action. Elle allait le retrouver ce clown papillon voleur, et elle allait lui faire rendre ces objets volés !
Elle quitta le bois, en se cachant pour éviter une frayeur supplémentaire aux habitants qui n’avaient pas besoin de ça, et partit à la recherche de ce vilain larron.
Son habitude du camouflage et de voir sans qu’on la voit, la desservit. Elle repéra dans une grotte un mouvement imperceptible, mais suffisant pour l’inciter à aller regarder de plus près.
Elle ne s’était pas trompée : le clown papillon et ses deux lascars étaient là, en train de compter leurs trésors.
Pour une fois, elle joua à découvert. Elle se montra dans toute sa splendeur de mygale. Elle en rajouta même en faisant des grimaces, en postillonnant et en tirant la langue.
L’effet fut terrible ! Le clown papillon et ses comparses, horrifiés, hurlèrent de terreur et prirent leurs jambes à leur cou. Bon débarras !
-« Et surtout, ne revenez pas ! » gronda Teigne, d’une voix caverneuse, ou je vous découpe en menus morceaux avant de vous dévorer tout crus… »
Cette perspective n’alléchait pas du tout nos vilains voleurs qui préférèrent abandonner leurs butins, plutôt que de servir de nourriture à cette horrible araignée !
Teigne put donc tranquillement revenir vers le bois, et informer les habitants de la bonne nouvelle des retrouvailles de leurs précieux objets.
Pour ce faire, elle se cacha dans un trou et parla :
-« Chers habitants des bois, je sais que vous avez été cambriolés. Figurez-vous que j’ai retrouvé votre voleur et sa cachette. »
-« Hein ? Qui parle ? Je ne vois personne… » demanda la pie Glücke.
-« Peu importe qui je suis… Il y a quelque part une grotte avec tous vos trésors à l’intérieur. Je peux vous y conduire. » continua Teigne.
-« Mais les voleurs ne vont pas nous attendre ! Ils sont sans doute en train de tout déménager… » dit maman Lapin.
-« Non, ils sont partis, sans leur butin. »
-« Ah bon ? Et pourquoi donc ? » questionna le corbeau.
-« Parce qu’ils m’ont vu ! »
Et sur ces mots, Teigne sortit de sa cachette où elle fut accueillie par des cris d’horreur et un mouvement de recul.
-« N’ayez pas peur ! Je ne vous veux pas de mal. D’ailleurs, vous n’avez qu’à me suivre à distance, loin derrière. Je vous conduirais simplement. »
On assista alors à un drôle de cortège, avec une mygale en tête, et loin derrière un peloton d’animaux de la forêt.
Quand la grotte fut en vue, Teigne s’effaça :
-« C’est là-bas » dit-elle.
Tous se précipitèrent, sauf Maître Hibou, qui s’arrêta devant Teigne et lui dit :
-« Au nom de toutes les victimes de ce cambriolage, je te remercie. Grâce à toi, nous avons récupéré des choses qui nous étaient chères. Viens nous voir, tu seras toujours la bienvenue ! »
Et ce fut ainsi que Teigne compta ses premiers amis, qui savaient désormais que la mine d’un individu n’avait rien à voir avec sa valeur.

Créé le 25 février 2005 par Valérie Bonenfant
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Message  mazora Mer 26 Nov - 23:41

Voici le conte que je viens de sélectionner


Le char Pétard
Pétard était un char qui avait été construit pour la guerre. Sa première commande à honorer était pour servir la Tsunie, en conflit avec le Merkatan. Pétard rejoignit bientôt les troupes de la Tsunie.
- « Bonjour, je m’appelle Pétard… » se présenta-t-il poliment, aux autres engins d’attaque.
Ceux-ci le considérèrent du haut de leur viseur, avec leurs chenilles serrées, et le canon prêt à bombarder. De vrais militaires revêtus de kaki, qui ne donnaient pas envie de rire, ni même de sourire. A peine s’ils répondirent à Pétard, un « b’jour » de convenance.
- « Ce jeune char n’avait pas d’expérience, cela se voyait à sa candeur. Une bonne guerre avec de nombreuses victimes, sûr que ça allait lui forger son âme de guerrier… » pensèrent-ils.
L’un d’eux, Raptor, un grand canonnier qui avait fait de nombreuses guerres, intervint.
- « Alors, la nouvelle technique sophistiquée des chars d’assaut, c’est quoi? Le laser alpha paralysant? Le boulet atomique? Ou la visée ultrasonique…? » demanda-t-il à la jeune génération.
- « Heu, ben, je ne sais pas… Moi, ce que j’aime, ce sont les pétarades! » tenta de répondre Pétard.
- « Ah ben là, mon chariot, tu vas être gâté! Ici, pas un jour sans tirs… Ça claque de tous les côtés! Les Tsunistes détestent les Marketons et se tapent dessus à la moindre occasion. Tu vas t’éclater! AH AH AH! » s’esclaffa le vieux char, se réjouissant à l’avance des prochains tirs.
A la première bataille, Pétard, bien rangé en troisième ligne, se boucha les fenêtres. Quel raffut, mes aïeux! Rien à voir avec les pétarades joyeuses, là ça cassait carrément les oreilles… Quant à son canon, pas question de le mettre en service dans des conditions pareilles. Il voulait pour sa première sortie, une belle occasion.
- « Ben alors, char Pétard! Tu n’as rien dit à cette bataille… Serais-tu donc muet? » interrogea Raptor.
- « Pas du tout, mais ça ne m’inspirait pas… » répondit Pétard avec une moue désapprobatrice.
- « AH AH AH! Tu es un bon drôle, toi! Alors comme ça, la bataille ne t’inspirait pas… AH AH AH! En tout cas, un conseil, ne t’amuse pas à te taire trop longtemps, sinon ils vont te renvoyer d’où tu viens… », continua Raptor.
Le lendemain : nouvel épisode de conflit. Cette fois, Pétard était en première ligne. Bientôt, il se trouva en face de l’escadron ennemi.
- « Hum-hum! Bonjour… » commença-t-il timidement, « beau temps aujourd’hui, n’est-ce pas ? » enchaîna-t-il en faisant apparaître une fleur au bout de son canon.
En réponse, il reçut un gros BOUM ! qui le laissa décontenancé et quelque peu déglingué. De retour au camp de base, Raptor l’asticota vertement :
- « Non mais, qu’est-ce que tu nous as fait, là, avec ta fleur? C’est ça, la nouvelle génération de chars! Ah, ben on est bien barré avec des technologies aussi légères… Face à l’ennemi, il faut frapper, et fort! Un grand coup! »
A nouveau mis sur le champ de bataille, Pétard décida effectivement de frapper un grand coup. Ah… Ils voulaient du bruit, des projectiles et du feu… Hé bien, il allait leur en donner… Ils n’allaient pas être déçus! Longtemps, ils se souviendraient de l’intervention du char Pétard.
Voilà les ennemis qui se profilaient au loin… Encore quelques mètres et il attaquerait. Top! C’était le moment! Alors, Pétard fit jaillir son artillerie. Mille et une fusées sortirent de son canon : des bleues, des rouges, des jaunes, des silencieuses, des pétaradantes…
Quelques instants plus tard, elles éclataient en des gerbes étincelantes. Pour plus d’effets, Pétard pointa son canon vers le ciel. Là, elles explosaient en milliers de gouttes merveilleuses. Quelle pétarade! Et quel bouquet de feux multicolores, au-dessus de la bataille. Tous les canons étaient muets, stupéfaits par cette attaque inédite.
Les quelques-uns qui voulurent répliquer, se sentirent très vite ridicules avec leurs simples boulets sans éclats ni lumière.
Oui, ce char-là était un bijou de technologie, pour produire autant de bombes éclatantes différentes. Voilà maintenant qu’il dégainait un rideau de feu. Ouille! Face à un tel rempart, on ne pouvait rien faire…
Inutile de continuer à faire la guerre contre un engin pareil! D’accord d’accord… La Tsunie avait gagné! La Tsunie? Non, c’était la paix qui avait gagné!
Et partout où l’on déplaça désormais Pétard, la paix revint rapidement s’établir dans les États, après un inoubliable spectacle de feux d’artifice

Créé le 19 août 2007 par Valérie Bonenfant
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Message  renal Jeu 4 Déc - 10:03

Contes et histoires philosophique - Page 2 590709255911146236-83bc23

Silence

Le vieux moine est assis, sa respiration est calme et légère. Survient son jeune élève accompagné d'un homme. Celui ci se présente, il est commerçant, à peine s'est il présenté qu'il n'arrête plus de parler, de ses projets, de ses réalisations...

A un moment le regard plein d'amour le vieux moine posa quelques mots devant cet homme....

- De quoi as tu peur ?..

L'homme s'arrêta net, que voulait dire ce vieil homme, peur ?, peur de quoi ? pensait-il.

Il regarda le vieux moine qui de ses yeux semblait lui dire, vas y, je suis là tu ne risque rien. Alors il se mit à réfléchir. C'est vrai que depuis longtemps il ne faisait que parler et souvent on lui en avait fait la remarque. Tout à coup comme le vent chasse les nuages cela devint plus clair, s'il parlait tout le temps c'était pour ne pas se sentir seul. Il avait peur de la solitude. Jusqu'a cet instant il avait passé son temps à parler, de tout et de rien. Le regard du vieil homme était plein d'amour. C'est vrai qu'il n'avait jamais profité du temps qui passait, des évènements, de sa vie. Se projeter, prouver, parler, jamais il n'avait vécu l'instant.

Le vieil homme sourit et son regard se reporta sur le paysage. Il semblait dire à l'homme oui, c'est ça. Cet homme s'assit à son tour, à côté du moine et pour la première fois écouta. Le vent dans les arbres, le chant des oiseaux, l'herbe qui dansait, le soleil le réchauffait, il s'écouta respirer, il écouta le silence. Lui qui avait passé son temps à parler sans entendre. Parler pour ne pas avoir à entendre, entendre ses peurs, sa tristesse, ses doutes, sa souffrance, sourd aux doutes, aux peurs, à la tristesse, a la souffrance de ses proches et de son entourage.

Petit à petit il s'était enfermé dans un mur de mots. Cette peur de la solitude, il l'avait noyé sous une avalanche de mots. Le regard tourné vers la forêt, une larme fissura ce mur et il se mit à pleurer.

Le vieux moine accueillit celui qui s'était enfermé depuis si longtemps...

- Soit le bienvenu mon ami.

L'homme dans un reflexe allait parler, il se tut et le vieux moine sourit.

Les deux hommes restèrent là jusqu'à la nuit...

(SERGE)
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Message  renal Lun 8 Déc - 14:04

Pour Mazora et les enfants !!!!!

LE CONTE DU PETIT HÉRISSON QUI NE PIQUAIT PAS DE L'INTÉRIEUR

Il était une fois un jeune hérisson pour qui la vie avait été difficile jusque là. La seule chose pour laquelle il semblait vraiment doué, c'était de se mettre en boule… De nombreuses attaques lui avaient appris à se protéger et il savait se faire tout rond plus vite que n'importe quel hérisson. A force de se faire agresser, il avait d'ailleurs fini par croire que tout le monde lui en voulait. Bien des êtres avaient essayé de s'en approcher et s'en étaient retournés tout meurtris. C'est qu'en plus, il avait aiguisé chacun de ses piquants et prenait même plaisir à attaquer le premier. Sans doute se sentait-il plus important ainsi…
..........Avec le temps, il était devenu très solitaire. Les autres se méfiaient de lui. Alors il se contentait de rêver à une vie meilleure ailleurs, ne sachant plus comment s'y prendre pour sortir de cette situation d'agression permanente.
..........Un jour qu'il se promenait toujours seul, non loin d'une habitation, il entendit une étrange conversation entre deux garçonnets.
- " Tu sais , sur le dos il y a plein de piquants, mais mon père dit que le ventre est aussi doux que Caramel, tu sais, ma peluche préférée, disait le plus petit.
- J'aimerais bien voir ça ! - Moi, je sais où il se cache, dit l'autre, sous ces haies. "
.........." Tiens, se demanda notre ami à quatre pattes, ne seraient-ils pas en train de parler de moi ? "
Ces paroles avaient excité sa curiosité. Était-il possible qu'il soit fait d'autre chose que des piquants ?
..........Il se cacha dans un coin et regarda son ventre. Il lui sembla faire ce mouvement pour la première fois. Il avait passé tellement de temps à s'occuper des petites épées sur son dos qu'il en avait oublié cette fourrure douce et chaude qui le tapissait en dessous.
.........." Mais oui, moi aussi je suis doux en dedans, constata-t-il avec étonnement. Doux dedans, doudedan, doudedan " chantonnait-il en sautillant d'une patte sur l'autre. Celles-ci le faisaient rebondir . Tiens, il avait aussi oublié le plaisir de danser. Car les hérissons dansent les soirs de lune, le saviez-vous ?
Tout en dansant, il s'était rapproché des deux garçons. Le plus grand disait à l'autre :
- " Les renards font pipi dessus pour les obliger à s'ouvrir. On pourrait bien en faire autant, comme ça on verrait… - Ah non ! dit le plus jeune. Je ne veux pas leur faire de mal. Ils sont très gentils. Il faut en apprivoiser un en lui apportant tous les jours un œuf. Les hérissons adorent les œufs.
- D'accord, mais il faut d'abord en trouver un ! dit son compagnon. "
..........Le petit animal tendait l'oreille. Cette histoire commençait à beaucoup l'intéresser. Comment ? il existait quelqu'un qui ne lui voulait pas de mal !
..........Après bien des péripéties que je vous laisse imaginer, et aussi des doutes, des hésitations, des peurs et des envies de fuir, notre ami Doudedan, c'est ainsi qu'il s'appelle lui-même, accepta de se laisser apprivoiser.
Il passa de moins en moins de temps en boule. Chaque jour il s'exerçait à montrer sa fourrure. Du coup elle devenait de plus en plus douce et soyeuse. Et ses piquants à force d'être délaissés finirent par s'émousser et devinrent de moins en moins piquants.
..........Ah ! Que c'était bon d'avoir des amis… et aussi de se sentir si doux.
..........A force d'apprendre à être doux, il avait même fini par rencontrer une compagne qui elle aussi avait un ventre très, très doux… et devinez ce qui arriva ?…

Jacques Salomé, Contes à guérir, contes à grandir
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Message  mazora Mar 9 Déc - 1:01

Merveilleux conte de Jacques Salomé (j’adore ce qu’il écrit). Comme tu l’as proposé chère Rénal, ce conte est aussi bien pour les grands que pour les petits. C’est une bonne leçon, thérapie, pour tous ceux qui manquent de confiance ; qui ont un comportement sauvage ; qui refusent de s’ouvrir.
C’est aussi un bon support pour un de mes cours ; merci pour cette banque de documents.

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Message  renal Mar 9 Déc - 15:43

Au BORD de la rivière Piedra se trouve un monastère entouré d'une végétation florissante - une véritable oasis au milieu des terres arides de cette région d'Espagne. C'est là que la petite rivière devient un cours d'eau torrentueux et se divise en de multiples cascades.
Le voyageur traverse la contrée, écoutant la musique de l'eau. Soudain, au pied d'une cascade, une grotte attire son attention. Il observe soigneusement la pierre polie par le temps et les belles formes que la nature a patiemment créées. Puis il découvre, inscrits sur une plaque, les vers de Rabin-dranath Tagore :
Ce n’est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites, mais l'eau, avec sa douceur, sa danse et sa chanson.
Là où la dureté ne fait que détruire, la douceur parvient à sculpter.
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Message  renal Mar 9 Déc - 15:46

L’homme et l’enfant

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché.
Un Scientifique calcula la profondeur du trou.
Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs.
Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.
Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut !
Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe.
Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer.
Puis un enfant passa, et lui tendit la main...
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Message  renal Sam 3 Jan - 1:14

Les semences

Une femme se voyait en rêve parmi les plus fabuleux magasins de la métropole. Toute surprise, elle découvrit Dieu lui-même derrière le comptoir le mieux fourni.
- Que vendez-vous donc ? lui demanda-t-elle.
- Tout ce que ton cœur désire, lui répondit Dieu
Emerveillée, la femme se décida à requérir les plus précieux joyaux qu'un être humain peut se prendre à souhaiter :
- Je veux acheter la paix du cœur, l'amour, le bonheur, la sagesse et l’impunité contre toute crainte et toute angoisse.
Puis, en se reprenant elle ajouta :
- Pas pour moi seulement, mais pour tous les hommes.
Dieu sourit alors et lui dit
- Je crois que tu te trompes, mon amie, nous ne vendons pas les fruits, mais seulement les semences.
(du Père Anthony de Mello)
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Message  renal Lun 5 Jan - 14:01

Conte d'après Noël

Lorsque les bergers s'en furent allés et que la quiétude fut revenue, l'enfant de la crèche leva sa tête et regarda vers la porte entrebâillée. Un jeune garçon timide se tenait là... tremblant et apeuré.
- Approche, lui dit Jésus. Pourquoi as-tu si peur ?
- Je n'ose... je n'ai rien à te donner, répondit le garçon.
- J'aimerais tant que tu me fasses un cadeau, dit le nouveau-né.
Le petit étranger rougit de honte.

- Je n'ai vraiment rien... rien ne m'appartient ; si j'avais quelque chose, je te l'offrirais... regarde.
Et en fouillant dans les poches de son pantalon rapiécé, il retira une vieille lame de couteau rouillée qu'il avait trouvée.
- C'est tout ce que j'ai, si tu la veux, je te la donne.
- Non, rétorqua Jésus, garde-la. Je voudrais tout autre chose de toi. J'aimerais que tu me fasses trois cadeaux.
- Je veux bien, dit l'enfant, mais que puis-je pour toi ?

- Offre-moi le dernier de tes dessins.
Le garçon, tout embarrassé, rougit. Il s'approcha de la crèche et, pour empêcher Marie et Joseph de l'entendre, il chuchota dans l'oreille de l'enfant Jésus :
- Je ne peux pas... mon dessin est trop moche... personne ne veut le regarder !
- Justement, dit l'enfant dans la crèche, c'est pour cela que je le veux... Tu dois toujours m'offrir ce que les autres rejettent et ce qui ne leur plaît pas en toi.

Ensuite, poursuivit le nouveau-né, je voudrais que tu me donnes ton assiette.
- Mais je l'ai cassée ce matin ! bégaya le garçon.
- C'est pour cela que je la veux... Tu dois toujours m'offrir ce qui est brisé dans ta vie, je veux le recoller...

Et maintenant, insista Jésus, répète-moi la réponse que tu as donnée à tes parents quand ils t'ont demandé comment tu avais cassé ton assiette... Le visage du garçon s'assombrit, il baissa la tête honteusement et, tristement, il murmura :
- Je leur ai menti... J'ai dit que l'assiette m'avait glissé des mains par inadvertance ; mais ce n'était pas vrai... J'étais en colère et j'ai poussé furieusement mon assiette de la table, elle est tombée sur le carrelage et elle s'est brisée !
- C'est ce que je voulais t'entendre dire ! dit Jésus. Donne-moi toujours ce qu'il y a de méchant dans ta vie, tes mensonges, tes calomnies, tes lâchetés et tes cruautés. Je veux t'en décharger... Tu n'en as pas besoin... Je veux te rendre heureux et sache que je te pardonnerai toujours tes fautes.

Et en l'embrassant pour le remercier de ces trois cadeaux, Jésus ajouta :
- Maintenant que tu connais le chemin de mon Coeur, j'aimerais tant que tu viennes me voir tous les jours...

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Message  renal Jeu 29 Jan - 14:22

La belle histoire du cheval de peluche

Un jour, le petit lapin demandait au cheval de peluche, qui tramait dans le coffre à jouets depuis bien longtemps : « Qu'est-ce qu'être vrai ? Et cela fait-il mal ? »
«• Quelquefois, répondit le cheval de peluche qui disait toujours la vérité, mais quand on est vrai, cela n'a pas d'importance d'avoir mal. »
«Est-ce que cela arrive tout d'un coup, comme lorsqu’'on remonte notre ressort, ou petit à petit», demanda le lapin.
«Cela n'arrive jamais tout d'un coup, dit le cheval de peluche, on le devient peu à peu. Cela prend beaucoup de temps. C'est pourquoi cela arrive rarement à ceux qui se cassent facilement, ou qu'on doit ranger soigneusement. En général, quand on est devenu vrai, on a perdu presque tous ses poils, on a les yeux qui pendent, on a des
faiblesses aux articulations et on est bien usé. Mais tout cela n'a aucune importance; parce qu'une fois qu'on est vrai, on ne peut plus être laid, sauf aux yeux de ceux qui ne comprennent pas encore. »
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Message  renal Dim 1 Fév - 19:16

La cithare du bonheur

C'était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur, qui cherchait le chemin de la vérité. Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait asuré qu'il pourrait les lui indiquer. Celui-ci l'accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l'itinéraire tant attendu : « C'est loin d'ici, certes, mais tu ne peux te tromper : au coeur du village que je t'ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité. »
La route fut longue. Le chercheur d'absolu passa maints cols et rivières. Jusqu'à ce qu'il arrive en vue du village dont son coeur lui dit très fort : « C'est là le lieu ! Oui, c'est là ! » Hélas ! Dans chacune des trois boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l'une, morceaux de bois dans l'autre et pièces éparses de métal dans le troisième. Las et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine.

La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d'une douce lumière. Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ? Il se dressa tout net et avança en direction du musicien. Lorsque, stupéfaction, il découvrit que l'instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d'acier qu'il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.

A cet instant, il connut l'éveil. Et il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné, mais que notre tâche d'hommes intérieurs est d'assembler tous ces éléments dans l'harmonie.

Conte soufi
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Message  renal Dim 1 Fév - 19:21

L'oeil du menuisier

Un menuisier avait un bel atelier où il exerçait son métier avec amour. Un jour, en l'absence du patron, les ouvriers se réunirent en grand conseil. La séance fut longue et animée et parfois même véhémente. Il s'agissait d'exclure de l'honorable assemblée un certain nombre de membres.
L'un d'eux prit la parole : "Nous devons expulser notre soeur la scie, parce qu'elle déchiquette tout et fait grincer les dents. Elle a le caractère le plus mordant de toute la terre !".
Un autre intervint : "Nous ne pouvons pas garder parmi nous notre frère le rabot. Il a un caractère coupant et tatillon au point d'éplucher tout ce qu'il touche".
"Frère marteau, protesta un autre outil, a un sale caractère, lourdeau et violent. C'est un vrai cogneur. Sa façon de battre sans cesse jusqu'à taper sur les nerfs de tout le monde, est plus que choquante. Chassons-le !".
"Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens piquants ? Qu'ils s'en aillent tous ! Sans parler de la lime et de la râpe. Leur compagnie est cause de continuelles frictions. Chassons aussi le papier de verre : il ne semble exister que pour égratigner son prochain !".
Ainsi débattaient avec de plus en plus d'animosité les outils du menuisier. Ils parlaient tous en même temps. Le marteau voulait expulser la lime et le rabot qui, à leur tour, voulaient se débarrasser des clous et du marteau. Et ainsi de suite. A la fin de la séance, tout le monde avait exclu tout le monde.
La réunion fut brusquement interrompue par l'arrivée du menuisier. Tous les outils se turent quand ils le virent s'approcher de son établi.

L'homme prit une planche et la scia avec la scie mordante. Il la rabota avec le rabot qui pèle tout ce qu'il touche. Soeur la hache, qui blesse cruellement, soeur la râpe à la langue rugueuse, frère papier de verre qui gratte et égratigne : tous entrèrent en action, l'un après l'autre, l'un avec l'autre.

Le menuisier prit ensuite les frères clous au caractère piquant ainsi que le marteau qui frappe et percute. Il se servit de tous ses outils avec leurs défauts, leur caractère insupportable et, grâce à eux tous, il fabriqua un berceau. Un magnifique berceau pour accueillir un bébé qui allait naître.

Puis il attaqua son dernier projet : un bateau qui allait permettre de mener à bon port des gens éloignés les uns des autres par un océan de préjugés.

Jean-Michel Martin, http://j.m.martin.chez.tiscali.fr/diverses.htm
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Message  renal Mar 7 Avr - 9:37

Pour Mazora avec toute mon amitié

Je trouve ce conte très bien, il nous montre parfois que nous emportons avec nous sur le chemin de la vie bien des choses inutiles en laissant " l'Essentiel" mais pour chacun "l'essentiel est différent et c'est à nous de le trouver au plus profond de nous.


Le chemin

Alors qu'il devait partir pour un très long voyage en compagnie du vieux moine, le jeune moine se souvient encore des mots échangés...
- maitre que dois je emporter pour ce long périple, il va faire froid, il va sans doute y avoir de la pluie, du vent...
Le vieux moine sourit
- l'important n'est pas d'emporter tout ce qu'il faut pour ce voyage, c'est de ne pas oublier l'essentiel...
le jeune moine ne comprit pas la remarque.
Le lendemain matin ils se retrouvèrent devant le temple. Le jeune moine était chargé comme une mule à la différence le vieux moine avait un seul sac...
- maitre, est ce tout ce que vous emportez ?...
Le vieux moine sourit. Ils partirent, à la fin de la première journée de marche le jeune moine n'en pouvait plus et il s'était aperçut que malgré le peu qu'avait emporté le vieil homme cela était suffisant. En effet leur route passait par moment prés d'un village ou d'une habitation. Le vieux moine engageait la conversation, faisait rire les enfants et pouvait ainsi passer la nuit à l'abri....
- comment faites vous ?...
- J'ai emporté l'essentiel, répondait le vieux moine...
- Parfois dit celui ci nous nous encombrons, nous nous chargeons ce qui cause fatigue, stress, souffrance...
- Qu'avez vous emporté d'essentiel ?...
Le vieux moine tourna son regard vers le jeune homme, celui ci put y voir de l'amour s'en écouler, un amour immense, rayonnant il en fut touché... Il se débarrassa de beaucoup d'affaires en les donnant aux habitants de la maison où ils avaient passé la nuit. Ensemble ils continuèrent leur route avec "l'essentiel"...
Le jeune moine à l'évocation de ce voyage, souriait et sentait cet amour au fond de lui tel un soleil (Serge)
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Message  renal Mar 7 Avr - 9:37

Un jour , une jeune femme en pleurs vint trouver le Bouddha.

Son enfant venait de mourir et comme elle avait déjà perdu son mari , il ne lui restait plus personne au monde.

Elle espérait du Bouddha un miracle , voulait qu' il lui rende son enfant.

Le Bouddha lui sourit avec bonté et lui dit :

-Va en ville et rapporte-moi quelques grains de sénevé d' une maison ou jamais personne n' est mort.

Elle y alla . Mais partout elle reçu la même réponse :

-Nous pourrions te donner autant de sénevé que tu veux , mais ta condition est impossible à remplir ! Beaucoup de personnes ont déjà perdu l' âme sous ce toit !

Toute la journée , elle s' obstina et alla de porte en porte , espérant trouver une maison où la Faucheuse n' aurait jamais frappé .

A la nuit tombée , elle renonça , comprenant que la mort faisait partie de la vie et qu' il était inutile de la nier .

Elle retourna voir le Bouddha qui lui demanda si elle rapportait des grains de sénevé . La femme se prosterna en disant :

-Accorde-moi l' Initiation , je souhaite connaître ce qui n' est pas éphémère . Je ne te demanderai plus de me rendre mon enfant car il mourrait de toute façon un jour où l' autre .

Enseigne-moi plutôt ce qui ne meurt jamais.

Parabole bouddhiste
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Message  renal Mar 7 Avr - 9:38

Un petit dernier pour Aujourd'hui et bonne journée à tous !!!!


L'ami

Sa vie lui était pénible.
Tous les jours cela oscillait entre contrariété, soucis, problèmes insurmontables. A tel point qu'il se demandait pourquoi il était là, pourquoi être en vie pour subir tout cela. Comme tous les jours, il trainait son fardeau sur le chemin, or ce jour là il fit une rencontre.
Là, sous un arbre, il était là...
- Bonjour dit l'inconnu…
- Bonjour répondit il...Belle journée!...
- Cela dépend pour qui!...et il commença à énumérer les ennuis qu'il avait eu depuis le lever du soleil.
Contrairement à d'habitude, l'inconnu l'écouta. En effet les autres fois dès qu'il commençait sa litanie son auditoire préférait abréger la conversation. Personne ne le comprenait. Mais là, non, l'inconnu l'écoutait avec compassion et attention...
-Je comprends dit l'inconnu...
Les tracas de la journée racontés, il raconta ses mésaventures depuis sa naissance...Et ce n'est pas prés de s'arrêter, je ne suis même pas à la moitié de ma vie ! Je ne sais quand il m'arrivera quelque chose de plaisant dans ma vie...
Le temps passait et l'inconnu écoutait toujours. Enfin le soir tomba et ils durent se séparer...
- Pour une fois que quelqu'un m'écoute ! comme ça il a put voir quelle vie je mène et tous mes malheurs.
- A demain dit il à l'inconnu...
Alors qu'il allait rentrer chez lui il aperçut un vieux...
Enfin aujourd'hui j'ai rencontré quelqu'un qui m'a entendu, écouté et comprit, il a vu ce qu'était ma vie, ma pauvre vie. Je me réjouis de le revoir demain...
- Je ne suis pas sur que tu le verras demain dit le vieux...
- et pourquoi ça ?...
- Parce que ton ami est un papillon et qu'il ne vit que quelques jours...
- Tu veux dire qu'il a prit le temps de m'écouter toute une journée alors qu'il n'a que quelques jours à vivre ? Mais il ne m'a rien dit ! C'est incroyable et horrible...
Le lendemain matin aux premières heures il se rendit sous l'arbre. Le papillon était là...
- Pourquoi ne m'as tu rien dit ?tu ne vis que quelques jours, je t'ai fait perdre une journée...
- Une journée n'est rien par rapport au fait d'avoir un ami. Et puis c'est ma vie c'est dans l'ordre des choses. Chaque jour pour moi est une nouvelle vie...
Les deux amis passèrent la journée ensemble,à s'amuser, se promener, voir milles choses merveilleuses dans le quotidien qui lui avait parut à lui si gris.
Le soir le papillon remercia son ami...
- Quelle journée magnifique, merci...
- Merci à toi répondit il...
Le lendemain matin il ne trouva pas son ami, seulement deux ailes couleur de ciel qui s'envolèrent dans un souffle.

Depuis, pour lui chaque jour est une nouvelle vie, dés le lever du soleil il sourit à la vie, il sourit à son ami parti, un papillon... (SERGE)
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Message  renal Mar 7 Avr - 14:35

Le secret de Julie

- Julie ! Julie ! Mais où est-elle ?
La maman de Julie l’avait cherchée dans toute la maison mais aucune trace. Elle fit le tour de la maison en l’appelant, pas de réponse.
- On mange ! Julie !
Enfin la petite fille apparut, ses yeux brillaient, elle se tenait debout les mains dans le dos.
- On mange, tu t’es lavé les mains ?
- Non, maman
- Montre tes mains
L’enfant ramena tout doucement ses mains devant elle.
- Mon dieu ! Qu’est ce que tu as fait ?
Julie avait les mains toutes bleues, des mains de schtroumpfette. La maman de Julie monta les escaliers quatre à quatre, poussa la porte de la chambre de l’enfant, se tenant prête à crier de plus belle. La porte claqua et la maman resta muette, aucune trace de peinture bleue sur les murs, ni sur le lit, ni sur les vitres.
- Où as-tu mis la peinture
- Je ne peux pas te le dire c’est un secret.
- Un secret ! Aller va te laver les mains, on mange.
Le lendemain, la colère bleue était passée. La fin de la journée arriva.
- Julie ! C’est l’heure du bain !
- J’arrive !
Julie cette fois ne se fit pas attendre, elle arriva dans la salle de bain où sa maman l’attendait.
- Déshabille-toi. Mais qu’est ce que c’est? Tes mains ! Elles sont toutes vertes !
La maman couru à nouveau dans la chambre mais cette fois ci encore pas une trace de peinture.
- Julie, ça suffit que fais tu avec la peinture ?
- Je ne peux pas te le dire c’est un secret.
Les jours passèrent et chaque fois Julie revenait avec les mains recouvertes de peinture. Rouge, vert, bleu, jaune, rose, elles passaient par toutes les couleurs de l’arc en ciel. La maman abandonna, n’obtenant comme toute réponse qu’il s’agissait d’un secret et qu’elle ne pouvait rien dire.
Un matin les parents avaient profité d’une petite demi-heure de plus à dormir, en ce jour férié. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils regardèrent dans le jardin par la fenêtre. Devant la porte, sur l’escalier, dans le jardin des dizaines d’œufs colorés. Mais en y regardant de plus prés ces œufs avaient une particularité c’est qu’ils bougeaient. Le papa et la maman de Julie sortirent, ils restèrent bouche bée, ce n’était pas des œufs mais des escargots.
- Surprise !!! S’écria Julie, c’était mon secret.
Tous les jours, Julie avait ramassé des escargots et avec patience, et beaucoup d’amour elle avait décoré leur coquille comme des œufs de Pâques et ce matin là, c’était Pâques. La maman et le papa serrèrent très fort dans leur bras leur petite fille, et le petit frère, Thomas applaudissait. Depuis de temps en temps on peut apercevoir dans le jardin de Julie des escargots en habits de fête se dandiner dans les allées du potager.

Il avait fallut un peu de couleur et beaucoup d’amour pour faire de cette journée une journée extraordinaire.
(SERGE)
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